Le séminaire ne commence pour moi que le samedi. Depuis peu, travaillant à paris, je n’ai pu être présent la veille à Ronchamp et ils étaient peu hiers soir en raison des vacances scolaires. Rémi , Corinne et Thierry ont préféré les pistes et on les comprend. Et pas de bol, ce matin Christophe me fait faux bonds malgré les coups de sonnette répétés au bas de son immeuble. Heureusement, Bernard et Sven, Marcel, Claudie, Anne, Nelly et d’autres sont là. Sven a ouvert un club a Francfort avec 30 adultes et 40 enfants! Sensei commence son cours en précisant que ce qui fait la différence d’un art martial japonais avec les autres, c’est que la pensée et la philosophie ont été précurseur des techniques, alors que c’est souvent juste une justification chez les seconds. La méditation fait partie de son approche, car elle permet de voir le monde dans sa réalité , même si ce n’est pas souvent la vision d’une majorité de gens qui s’appuie que sur des objets identifiables par leur nom. L’aikido doit se pratiquer avec un esprit libre sans se soucier des noms des techniques. Hitoriwaza débute ensuite avec une remarque sur une position seiza où il faut bouger les jambes sans bouger les hanches. Pas évident de prime abord, mais simple une fois que l’on a compris. Nous avons ensuite travaillé sur le bokken et la notion de coupe, qui diffère de la frappe mécanique. Après une bonne friture chez Bruno, nous avons repris le cours avec une série basée sur le 1er tsusukiwaza de Jo et Bokken. Nous y avons décortiqués toutes les étapes critiques à travers un genre de nouveau tsusukiwaza qui sera le fil conducteur du travail de cette année. Puis nous avons étudié toute la série des ushiro dori et katatedori sur laquelle Sensei nous a expliqué comment il concevait ses enchainements à partir des situations de blocages rencontrées. Bref une journée fort intéressante ! (mais un peu cassé tout de même 😉 )
Séminaire Yoshigasaki à Ronchamp
- Publication publiée :10 mars 2012
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